Je ne sais pas ce qu’il en est pour toi, petit lecteur, mais pour ma part j’ai eu la « chance » d’avoir Internet très tôt chez moi. Mode retour en arrière, on, c’était la fin des années 90, début 2000, et mon père avait pris un forfait. AOL, à l’époque c’était du 56k, et on se connectait avec un bruit de fax abimée.
Je sais que tu te souviens, ce tiiiii tidudidudi dou. Répétitif.
A l’époque, Internet utilisait la ligne téléphonique, alors lorsqu’on était connectés personne ne pouvait nous joindre. Pas de portable, bien sûr, et surtout ce truc extrêmement stressant du parent qui décroche et te coupe ta connexion. En plein téléchargement sur Napster.
Oui, Napster, ce truc dont on parle dans The Social Network (tu vois, Justin en version moche…). A l’époque, on ne pouvait pas suspendre un téléchargement – sauf avoir quelques logiciels adaptés. Récupérer un morceau prenait une nuit entière, parfois plus. C’étaient les débuts du MP3. Mon premier téléchargement illégal, c’était BasketCase, de Greenday, sur les conseils d’un copain qui avait vécu aux States. Là bas ils avaient déjà l’Internet illimité, mais en France on se contentait de forfaits à 10 ou 20 heures de connexion par mois.