Oui petit lecteur, malgré des visites de plus en plus nombreuses (merci Over-Blog) et la pression de tout ce nouveau lectorat, j’ai chômé niveau post la semaine dernière. Pardon. C’est que, tu sais, MonJob, toussa…
…
Bon, ok, j’avoue. La semaine dernière, j’ai pris un RTT. Wow, t’as vu. Un RTT pour rentrer dans mon Sud natal, et présenter le Garçon a sa belle famille voir mes coupaings, la mer, et prendre le Soleil. Ce que j’ai fait. Avec des macarons (mais c’est une autre histoire).
Avec mes coupaings, donc (je devrais même dire mes coupines, hin, quatre filles…) on a nos habitudes, dans cette ville de Marseille. Et parmi les habitudes il y a un resto japonais que tout le monde connait s’il est un peu branchouille à Marseille, et que je vous conseille si vous ne connaissez pas (parce que c’est bon), qui s’appelle Le Yen.
Ce resto, c’est un peu LE resto branchouille de Marseille. C’est à dire qu’à Marseille, ya pas des masses de lieux branchouilles, et avec la fermeture de la Maronaise, en est encore plus limités. Et au Le Yen, on peut voir une représentation assez… représentative… de la population branchouille marseillaise. Sisi. De la pouffe à mèche de Perrier (quartier « chic » de Marseille, NDLA) au kéké reconverti en Polo Vicomte Arthur, en passant par la cagole de luxe, version trop de Terracotta, mèches blondes, sac Darrel et cuissardes à talons.
C’est que Marseille, c’est varié, niveau profils.
Très varié.
En effet, ce soir là au Le Yen, nous avons eu droit à un profil très particulier.
Le mec au pull moche.
Alors par pull moche, que vous dire. Tentons la description. C’est un vert, genre kaki. Vert, quoi. En laine. Et puis de dos, en plus de ce vert… moche… le « designer » a collé nonchalamment des… écussons… sur le pull. Trois, à peu près. Dans le dos. Plus devant. Et sur les bras. Ecussons ressemblant à… à rien. Alors de dos, déjà, c’est pas mal. Ca suffit (du moins à nous autres Cacahuètes très moqueurs) pour bien se marrer. Et que ma lèvre supérieure gauche se soulève dans ce rictus d’étonnement incrédule que mes amis me connaissent bien. On observe, on observe. Et soudain, le type se lève.
Et là, c’est le drame.
Parce que devant, en plus du vert et des écussons, il y a deux rayures jaunes. Jaunes, oui oui.Verticales.
Mais mec, t’as envie de lui dire, où t’as trouvé ce pull ????
Quel est le styliste (même chinois) qui a pu pondre un truc pareil ?
Et surtout POURQUOI tu as décidé de porter ce truc ?
A continuer d’observer le dit mec, on comprend qu’il est à un genre de date, avec un pote à lui (semble-t-il) et deux nanas. Et là, la deuxième interrogation qui nous vient tout naturellement c’est pourquoi donc ce pote a laissé sortir ce type habillé comme ça. Pour un date. C’est à dire que le concept du wingman, bon, ok. Je comprends. Mais là, le concept du wingman si mal fringué ? Ca te plombe pas un coup ça ?
L’histoire ne nous dit pas s’il a choppé – ou non. Nos avis convergent d’un accord commun vers le « il a pas choppé » (avis influencés par la tête du type, hin, mais ça c’est pas sa faute et on va dire que je suis méchante). Ce qui reste, c’est un conseil que j’aimerais donner à n’importe quel mec, même pas doué.
Si tu n’as pas de style, si tu n’as pas de goût, et si tu veux pourtant paraitre looké et original: abstiens toi.
Si ton pote se pointe un soir habillé comme un… quelque chose… et que vous cherchez à chopper: renvoies le chez lui immédiatement.
Pas de pitié pour ces atteintes à l’esthétique.
Pardon.
Ce post est bien évidemment dédicacé aux Cacahuètes et Cacahuètes d’adoption, aux Kinder Surprise, et au styliste de ce pull.