Syndromes

[GUEST] le syndrome de la ToyGirl

Préambule: Après le syndrome du ToyBoy, chacun n’étant pas en reste, j’ai demandé à Fée Lait de faire une apparition sur mon blog pour nous parler de la ToyGirl…Pour Fée Lait, pas d’intro, je crois que j’ai déjà fait ça ici.

Je suis indignée et contente. Pourquoi indignée ? Parce que Überjules a pompé sur mon idée et a rédigé un post sur les toygirls alors que ce devait être moi !!

Pourquoi contente ? Parce qu’il a reconnu que je l’avais inspiré, lui qui a le cerveau d’Eve Angeli en ce moment (fin de citation). Je suis donc une Muse 😀 (comment ça je m’emporte ??)

Tout ceci a commencé par un débat houleux là sur les Toyboys, débat qui a continué sur twitter et dont Uberjules s’est inspiré pour son post (bouuuuuh !! shame on youuuuu !!)

Donc voici, pour toi lecteur, MA version de la Toygirl.

Tout d’abord, la Toygirl n’a pas ton âge. Non. La Toygirl n’a pas encore 20 ans, va au lycée ou vient d’avoir son bac (à la rigueur..), n’est pas à découvert plus qu’une autre fille et ce n’est pas qu’elle ne veut pas grandir, c’est qu’elle est juste en train de grandir. Et comme toute fille sortant à peine de l’adolescence, elle veut découvrir le monde. C’est là que le Peter entre en jeu. Pourquoi le Peter ?? Le Peter a quelques années de plus, se lève tous les jours pour aller travailler, paye ses factures et drague les filles au lycée en espérant retrouver un peu de l’innocence qu’il a  perdu en décidant de payer lui même son loyer. Il est à la recherche de son syndrome Peter Pan.

C’est juste une aventure qui commence sur le siège arrière d’une voiture… Le deal est simple : on s’amuse, et rien d’autre.

Au début, tout à l’air rose. Il l’impressionne, l’amène dans des restau où le serveur se déplace jusqu’à la table, prend la commande (autre chose que des pizzas) et amène même la bouteille de vin avec le poisson (« pourquoi on boit pas avec de la bière ou du coca ?? » )

Autre fait important, la Toygirl ne sort jamais sa carte bleue et ne dépense pas d’argent du tout en fait. Parce qu’en plus de se faire offrir les restau, elle utilise la carte bleue du Peter pour les courses ,(« prends ma carte bleue et va acheter du champagne si tu veux » 30 min plus tard la toygirl : « ça y esttttt, j’ai acheté un magnum de Rothschiiiiild 😀 ») et se fait offrir des cadeaux (« Choisis ce que tu veux » !!).

Bon, vu comme ça, la Toygirl peut sembler vénale. Mais ce n’est qu’une manigance du Peter qui essaye de l’attraper dans ses filets. Pourquoi ? Alors qu’elle lui coute si cher ?? Parce qu’elle lui rappelle qu’il a eu 15 ans, ce moment où rien ne compte à part les papillons dans le ventre. Que rien d’autre ne compte que le moment présent, que demain n’existe pas. Mais surtout qu’il est en plein syndrome PeterPan. Qu’elle a les yeux pleins d’étoiles dès qu’il l’emmene dans un restau qui sert autre chose que des hamburgers Ou dès qu’il ouvre la bouche pour s’exprimer sur le monde qui l’entoure. Parce qu’elle est toujours prête à faire l’amour. Parce qu’elle adore faire sa petite princesse quand elle appelle la réception pour avoir une paille avec son jus d’orange.

Le tout se complique quand la toygirl en veut plus. Non, pas plus de cadeau ou de restau, elle le veut lui. Bah oui, à un moment ou un autre elle finit par tomber amoureuse et veut que le mâle soit tout à elle. Mais ce n’était pas le contrat. On baise, on bouffe, on boit, on baise, on fait la fête, mais surtout, ON NE S’ENGAGE PAS. Je dirais même plus ON NE TOMBE PAS AMOUREUX !!

Cela va sans dire, ce genre de relation tourne au boudin à un moment ou un autre. S’ensuit un jeu de suis moi je te fuis, fuis moi je te suis… Mais le Peter veut garder sa Toygirl, dans les même conditions qu’à l’origine. Continuer à être ado à travers ses yeux.

Et puis un jour, la Toygirl finit par grandir. Elle  n’est plus impressionnée par les cabriolets. Elle tombe sur un Garçon Bien qui essaye aussi de  l’impressionner. Mais ça ne marche plus. Par contre, il veut l’aimer simplement, et ça, ça marche très bien…

L’amour frappe au coin de la cafetière, elle quitte, pour la 12 ème fois, le Peter. Mais cette fois ci, elle a une bonne raison, le Garçon Bien..

NDLA : ce post ne s’applique pas à toutes les Toygirls, il vient juste apporter un autre point de vue de la Toygirl. Ce post s’inspire de faits réels et non réels. Aucune carte bleue n’a été maltraitée avant et pendant ce post.
Syndromes

la fille heureuse en amour

Il y a des gens qui, vus de l’extérieur, ont l’air d’être faits pour être en couple. Ne souriez pas, ce post ne transpire pas pas la fille frustrée (merci de vous inquiéter pour moi, ma vie va plutôt bien côté frustration), je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Je précise.

Les gens faits pour être en couple, ce genre de gens qui s’embrassent baveusement juste à côté de vous dans le métro et ne se lâchent jamais la main. Ce genre qui s‘appellent des heures au téléphone et s’envoient 100 textos/jour. Ce genre de personnes qui sont ensemble depuis une éternité (ou au moins depuis le collège/lycée/prépa/fac rayez la mention inutile). Ce genre de fille/mec qui ne parle que de son mec, et Mamour  ceci, et Mamour cela, et vous savez pas ce que Mamour m’a offert hier soir ? Ce genre de couple qui tient, coûte que coûte ,même à distance, même en baisodrome école de commerce ou à 10 000 km l’un de l’autre.

Oué, ce genre de couple débecte. Et pourtant, il faut le dire, on est tous (au fond) un peu jaloux. Car quiconque ayant connu un minimum de relation sait à quel point c’est difficile de trouver cette entente cordiale et (semble-t-il) parfaite. Mais bien souvent, derrière cet amas de guimauve et bisounours, si on gratte un peu, on se rend bien vite compte que tout n’est pas rose.

Je crois surtout qu’il y a deux catégories de gens. Ceux qui sont faits pour être en couple, et ceux qui ne le sont pas. Je m’explique.

Il y a des gens qui, dès leur naissance, semblent avoir été conçus pour procréer. Pour procréer il faut être deux. Et pour élever la progéniture aussi. Ces gens là sont de la catégorie 1: les gens faits pour être en couple. Pour ces gens là, pas de doute à avoir: quand on sort avec quelqu’un, l’objectif ultime, c’est mariage et enfants. On ne couche pas le premier soir (of course) et la fidélité est de mise (of course aussi !). Généralement le couple est une évidence. Dès les premiers jours, tenage de main dans la rue et présentation aux parents sont de rigueur. Un exemple de ce type ? Norbert et Guyslaine. Mais oui, de l’Amour est dans le Pré (et si vous connaissez pas, tant pis !).

Pour cette catégorie, tout semble facile. Rien ne vient remettre en cause les valeurs fondamentales qui régissent et structurent le couple: construire quelque chose ensemble. Economiser. Se marier. Acheter. Procréer. Fidélité.

Et il y a la deuxième catégorie, constituée des « autres », ceux pour qui le célibat n’est pas vécu comme une immense recherche de l’homme/la femme de sa vie, mais comme un terrain de jeu. Ceux pour qui le célibat ne rime pas avec abstinence (loin de là !). Ceux qui sont toujours étonnés de rester plus de trois mois avec quelqu’un. Pour ces gens là, le couple est une notion étrange. Etre deux se résume bien souvent au s*xe, et à un tas de positions. On peut évidemment partager cinés, restos, voyages, et d’autres, mais prendre un appart ensemble ? Tu es fou ? Continuer une relation à distance ? Pas question !

Pourtant, parfois, le clan des Célibataires passe du côté obscur. Car les Célibataires ne sont pas des coeurs de pierre, loin de là, s’ils ont acquis ce mode de vie c’est par conscience de leur incapacité (souvent) à construire, et par rejet de l’immobilité. Mais bien tapis au fond de ces Don Juan, se cache une envie non assumée de famille, enfants, break et labrador. Lorsqu’un Célibataire tombe amoureux, c’est presque la fin du monde. Ou une telle évidence que ça en devient flippant. Car pour un Célibataire, comment gérer ça ?

Il faut apprendre à être fidèle. A faire des plans sur l’avenir. A penser à deux. Et ça n’est pas forcément évident. C’est là qu’on se dit qu’en fait, c’est galère, le couple. Mais on s’accroche quand même, parce que l’envie bien cachée de pour une fois savoir où on va et surtout avec qui remonte de plus en plus. Que c’est chouette d’avoir quelqu’un sur qui compter, surtout quand les amis commencent à ne plus sortir (parce qu’eux aussi sont en couple! c’est une épidémie !). C’est là qu’on discute avec les couples « parfaits », et qu’on se rend compte qu’en fait non, rien n’est parfait (sauf peut être Norbert et Guyslaine, mais c’est une autre histoire).

Le temps passe, on s’observe et soudain on se rend compte que la fille heureuse en amour, c’est nous.

N.d.l’A.: Non ce post je justifie pas les déclarations dégoulinantes et autres sucres d’orges à l’anis et petits noms ridicules. Non je ne ferai pas ici l’apologie de ces horreurs de gif animés plein de coeurs qu’on trouve sur Google image en tapant « heureuse en amour ». Je vais faire une overdose là. Au secours !!!

Edit: ce post est à prendre au second degré, hin, voir les coms à ce propos, mais je ne catégorise pas non plus à ce point et TOUS les couples ne sont pas bisounours (ouf !!) d’ailleurs il y a des célibataires bisounours. Aussi. 🙂