Montréal, Québec · Voyages

le vent dans nos cheveux

Juillet se termine sous les trombes d’eau d’un orage d’été, Dora a peur, miaou miaou, je ne comprends pas, j’ai beau lui demander de s’expliquer, miaou miaou encore. Un an que j’ai recueilli l’animal, un an que j’ai emménagé dans cet appart, que le temps passe vite.

J’ai la plume sèche. J’écris plus, plus vraiment, plus ici. J’ai des choses à raconter pourtant, comme le fait que j’ai eu 28 ans sans encombres, beaucoup fêté, et même que les amis étaient là, qu’on est partis au Saguenay et à Tadoussac, et que c’était beau.

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C’était un lundi, on a pris des routes droites, toutes droites avec des arbres autour, passé la capitale, et puis on est arrivés dans cette région avec des petites maisons aux balcons suspendus et aux noms bucoliques. On a découvert le Saint-Laurent là où il s’élargit pour ressembler à la mer, là où le vent se remplit d’iode et où on peut enlever ses chaussures pour mettre les pieds dans l’eau. Et puis on a pris d’autres routes, entre les épinettes et les montagnes, de celles qui serpentent entre les lacs noirs, suspendue entre roches et nuages. On a croisé une marmotte (minou) et des suisses. Plein de suisses. On a dormi dans une chambre avec un matelas trop petit et regardé la Voie Lactée scintiller. Marché au travers des chemins de terre pour atteindre la Vierge, quelque part au dessus des eaux sombres du Fjord. Et puis on est allés caresser les rorquals, glissant (presque) silencieusement sur une eau à 4°C, tentative de pagayer droit, pas douée du gouvernail je suis.

On s’est dit que vraiment, la vie est trop courte pour tout voir. Qu’on peut toujours essayer. Qu’on en a envie. Que c’est immense, et tellement beau, ce pays. Je tombe en amour, encore et encore. J’ai déjà le goût de repartir.

 

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C’était un samedi, ils ont repris leur avion argenté pour retrouver Paris, j’ai failli pleurer un peu, mais non. Il faut pas pleurer, même si on aime pas trop les au revoir parce qu’on sait pas combien de temps il faudra compter, on se revoit toujours plus tôt que prévu. Et puis j’ai glissé beaucoup d’amour, du sirop d’érable et quelques poils de Dora dans leurs valises, pour pas qu’ils oublient, pour qu’ils soient pas trop tristes de retrouver Paris, pour qu’ils trouvent facilement le chemin pour revenir.

J’ai le coeur ailleurs. Ailleurs, vers l’Ouest, je crois. Tout ça occupe mes nuits, mes jours, ma tête et mon ventre, et je trouve le temps long. C’est ça qui arrive, je crois, quand on tombe de sa chaise. Ce qui compte c’est pas la chute, c’est l’atterrissage, et je me suis pas fait mal pour l’instant. Je compte les jours. Cette fois, il y a une date cochée dans le calendrier.

Alors on prendra la route pour aller mettre nos pieds dans le sable, parce qu’il parait que ça fait du bien, un peu de vent dans nos cheveux.

Au quotidien

alors on est allés voir la mer

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C’est toujours trop court. Le temps de se dire salut ça va, de rattraper les nouvelles, ton visa, ton boulot, les amours, et on commence à peine à parler de vraies choses – des choses dont on discutait quand on se voyait, avant – que c’est déjà le moment de se dire au revoir. Next. Traverser Paris sous terre, les lignes s’enchaînent et se ressemblent toujours un peu, je connais presque par coeur le tracé des couleurs sur le plan, changement, couloirs blancs, les 4×3, l’odeur de la pisse. Raconter pour la 5e fois la même chose, répétition absurde qu’on enchaîne pourtant presque avec plaisir, parce que ça fait du bien de se voir. Vraiment. C’est frustrant, aussi, parce qu’il suffit d’un mauvais jour, d’une fatigue passagère, et on se loupe – c’est la vie. La sensation d’avoir raté quelque chose, alors, et l’impression d’être vide – vide d’avoir beaucoup donné, et peu reçu, vide d’avoir raconté, encore et encore, la vie, vide des kilomètres avalés, de l’enchaînement des personnes, de toutes ces retrouvailles toujours trop courtes, ces déjeuners trop rapides, ces sujets dont on a oublié de discuter. La fatigue, les nuits trop courtes et les réveils bouffés par le décalage horaire, les verres de vin et de bière qu’on enchaîne, les cafés, les bars, les restaurants. Et les amis, ceux qui se plient en quatre pour qu’on puisse se voir malgré mes changements de programme et mon planning chargé, ceux qui t’hébergent en dernière minute, ceux qui font des madeleines et sortent du saucisson, ceux qui parlent de cul trop fort dans le resto, ceux qui t’emmènent dans un café des chats (parce que je suis bien la seule personne qui trouverait ça cool), ceux qui se sont mariés, ceux à qui tu sais pas trop comment dire qu’ils te manquent, vraiment, ceux qui.

Un TGV pour Nantes. J’avais besoin d’air après ces quelques jours à Paris, besoin de me poser, loin du métro, loin de l’hôpital et des petits vieux Alzheimer du service où était ma mère, arrêter les aller-retours, les gens, juste être là, mettre mes pieds dans le sable. J’avais décidé de faire ce détour, profiter d’être là un peu plus longtemps, pour une fois, pour aller dire bonjour à l’Océan, rouvrir une parenthèse.

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C’est toujours délicat, des retrouvailles avec quelqu’un à qui on a dit au revoir il y a presque un an, sans savoir quand serait la prochaine fois. C’est cette boule au ventre, l’excitation mêlée de crainte, et le temps compté : deux jours, 48 heures, un peu moins de 3000 minutes. Va-t-on avoir des choses à se dire ? S’engueuler pour des conneries ? Enchaîner les discussions vides ? Ou bien.

On a pris la voiture, direction Noirmoutier. La destination au hasard, Guérande et le Morbihan, je connais, alors on a choisi la possibilité d’une île. Le temps de traverser des champs et des marais, et ce pont au dessus de l’eau boueuse à marée montante, et on y était. Des rochers granites, du sable couvert de coquillages et des galets pour faire des ricochets. Il faisait bon, sous le vent, derrière les arbres,  je perdais complètement au jeu de la comparaison des tâches de rousseur – le soleil me manque, et l’Océan, et nos sourires. J’ai beaucoup souri, je crois, parce que j’étais bien là sur cette plage face à la marée haute, parce qu’on a discuté de tout et de rien, parce qu’on s’est même pas pris la tête sur nos divergences politiques. On a mangé dans un resto presque choisi au hasard, au moment de payer l’addition on a parlé de Montréal avec les proprios – de comment c’est bien, là-bas, de la ville souterraine, de la mentalité. Et puis le lendemain il pleuvait, alors on est rentrés à Nantes et on s’est baladés sur les bords de l’Erdre et dans les ruelles, je voulais manger des crêpes mais c’était pas aussi bon que dans mon souvenir, et puis on est allés voir cette grande flaque derrière l’aéroport, une grande flaque pleine d’oiseaux et baignée de soleil, et c’était beau. Alors il a fallu partir, un avion pour Marseille, vol nocturne. Dire à nouveau au revoir sans savoir quand serait la prochaine fois. Pas vraiment savoir quoi se dire, finalement, parce que fuck les au revoirs, parce qu’un quai de métro, une chambre baignée de soleil, un hall d’aéroport, aucun lieu n’est vraiment fait pour ça.

Tu as remarqué comme vu d’avion, la nuit, toutes les villes ressemblent à des îles… ?

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Au quotidien

les vacances

Alors voilà, je suis rentrée.

C’est drôle, quand j’y pense, depuis Montréal, je dis « je rentre en France », et depuis la France, je rentre chez moi. On devient schizophrène quelque part, avec tous ces avions, ces kilomètres, les gens ici, là bas, le là bas qui devient ici tandis qu’on se demande un peu étrangement c’est où, chez soi.

C’était douze jours un peu flous – la parenthèse prévisible. Comme cet été, ce séjour en France m’aura laissé un goût étrange. Quelque chose de l’ordre du fluide, pas vraiment des vacances car on connait par coeur ces lieux, les pas qui nous mènent d’un endroit à l’autre et les lignes de métro; pas vraiment dépaysant, et pourtant la sensation de ne plus vraiment appartenir à cette vie.

Alors voilà, je suis rentrée.

Pendant douze jours, j’ai mangé du fromage, du pain, du foie gras. J’ai bu du vin, beaucoup, et du champagne. J’ai serré des gens dans mes bras, encore, dit bonjour comme si on s’était vus hier, et au revoir sans savoir quand sera la prochaine fois. J’ai oublié mon accent et mes expressions Québécoises au moment où j’ai posé le pied sur le sol Français – mais ça va revenir. J’ai été au cinéma, j’ai vu la Tour Eiffel, et Notre-Dame, j’ai marché dans Marseille, et dans Paris, la nuit, parce que c’est beau. J’ai mangé des sushis, aussi, été au hammam, au théâtre, et chez des gens que je connaissais pas. Je me suis couchée tard, j’ai rencontré des Singapouriens en transit, aidé des Hollandais un peu perdus et discuté avec un fan de Pokémon ; dansé dans un club gay sur Vanessa Paradis et Lady Gaga (en total cliché), relu le livre d’or des chiottes de ma coloc étudiante, mangé dans mon ancien GQ. J’ai dit un nombre incalculable de fois « tu m’as manqué » et « faut absolument que vous veniez à Montréal » et aussi « ça me fait tellement plaisir de te voir ». J’ai fantasmé sur les Snapchat de l’ami Paingout en Australie, mais en vérité j’étais contente d’être à Paris. J’ai eu chaud et quand même attrapé un rhume. Je me suis levée tard, j’ai grasse-matinée, et sieste crapuleuse, fêté le Nouvel An sur les quais de Seine et partagé une bouteille de champagne avec un couple de jeunes mariés Australiens. J’ai pensé « à Montréal, c’est dans 6 heures », et qu’à Sidney c’était déjà passé, et j’ai trouvé ça extrêmement poétique, quelque part, que le décompte arrive toutes les heures du monde entier.  J’ai loupé un train, et voyagé en Premium Air France, avec du foie gras (encore) et de la place pour les jambes. J’ai eu le coeur serré en survolant le Québec enneigé, parce que sans exagérer, c’est un des paysages les plus fascinants que j’ai pu observer. J’ai passé la douane en croisant les doigts pour pas qu’on chipote sur le fait qu’il me reste plus qu’un mois de visa. Et puis -17°C, et ce ciel, et le blanc partout, et. Continue reading « les vacances »

Intime & Réflexions · Voyages

la parenthèse

Dans quelques heures, je serai dans un avion d’Air France, direction Paris. Dans quelques heures, j’atterrirais à Roissy, dans ce grand terminal tout beau tout neuf. Je réalise pas. C’est l’impression que mes dernier pas sur les pavés français ont eu lieu hier, et que ce hier, c’était il y a une éternité. C’est l’impression que ces six mois qui me séparent de ce mois de Juillet, à l’aéroport Marseille-Provence, à dire au revoir à mes parents au milieu des sacs colorés. C’est savoir que quelqu’un m’attendra, là bas, demain à Roissy, dimanche à la gare TGV d’Aix-en-Provence, que je vais serrer dans mes bras tous ces gens qui sont si loin, les toucher, les embrasser, leur parler en vrai.

C’est une chose étrange que la distance. Si loin d’ici je ne me rends pas compte des kilomètres qui nous séparent, et encore moins des mois. J’entraperçois des bouts de vie et de visages au détour d’un post Facebook ou Instagram, je partage sur Snapchat les pérégrinations dans Paris, les textos échangés au milieu de la nuit alors que de l’autre côté de l’Atlantique c’est déjà le matin.

Je ne réalise pas cette distance, la plupart du temps. Ma vie ici est tellement différente, tellement intense, en tous points, que je ne ressens pas de manque. Et puis il y a ce moment où tu prends ton billet et tu te dis « putain, ça fait six mois ». Il y a cette amie qui a perdu tellement de poids qu’elle est méconnaissable. Cette autre qui a coupé ses cheveux. Les grands-parents qu’on a pas vus depuis des mois. Et puis celui dont on a presque oublié l’odeur, le parfum, le goût de la peau, et les nuits blanches…

J’ai parfois la sensation d’avoir deux vies. Ici, et là bas. Deux chez moi. Deux existences en parallèle qui parfois se croisent en un ballet étrange coincé entre les fuseaux horaires. Et si j’ai hâte de retrouver Paris, la Provence, ma famille, mes amis; si j’ai hâte de voir s’illuminer la Tour Eiffel et de sentir le soleil du Sud sur mon visage; je sais que tout ça va me manquer. Ma coloc, mon chat, mon lit, Montréal, mes amis, chez moi. Que je serai contente, dans dix jours, de remonter dans cet avion, rassasiée de la France.

En attendant, je vais fermer ma valise. Et ouvrir cette parenthèse, pour mieux revenir.

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Chroniques

la musique.

Je n’arrive jamais à me souvenir quel était le modèle de la voiture de mon père. C’était une Peugeot, ça j’en suis sûre. Une Peugeot berline grise, sièges gris, tableau de bord anthracite, quelque chose dans le genre. Plus tard, il a eu une 406. Break, grise, sièges gris, tableau de bord anthracite. C’était ma mère qui avait des Renault. Comme un hommage à l’industrie automobile française.

Chaque été, on partait en vacances. Souvent, c’était pour faire du camping, ou aller dans un gîte. On partait au ski l’hiver, en colo l’été, et à l’étranger à Pâques ou à la Toussaint, alors avec mes parents, en Juillet, c’était des vacances plus cheap. On a fait toute la France, ou presque. La Corse, de nombreuses fois, les Alpes, les Pyrénées, l’Alsace, où nous avons une maison de famille, l’Auvergne, les Landes. Parfois même on montait jusqu’à la Vendée, faire un coucou aux cousins à l’Ile de Ré. On en faisait des kilomètres d’autoroute, du Sud au Nord, par la vallée du Rhône, à l’Ouest en passant près de Toulouse et Carcassonne, et puis ce périple de 99 où on a traversé de l’Alsace à la Charente Maritimes. C’était l’été de l’éclipse. Même qu’on l’a regardée au bord du Rhin…

Le reste de l’année, il y avait ces petits trips. Une heure ou deux, pour aller dîner chez des amis, randonner dans le Luberon, visiter l’arrière pays Cannois. On en a fait, des heures de voitures, MonFrère et moi coincés à l’arrière, mon père au volant. On avait nos habitudes. J’étais derrière à droite, Nico à gauche, chacun derrière nos parents. Et puis il y avait les CDs.

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Voyages

home sweet holidays

Lorsqu’on part en voyage, il y a en général deux choses qu’on réserve en priorité: le transport, et le logement. Le reste, ce n’est qu’en fonction du programme, et ça peut toujours se trouver en dernière minute. Pour le voyage, bon, pas trop le choix, il faut prendre le train/l’avion/la voiture, et il n’y a en général pas 50 options. Au final, ce qui compte c’est qu’on arrive en temps et en heure, et en vie !

Côté logement par contre, ça devient un peu plus compliqué. La première raison: le prix. Ou plutôt, le rapport qualité prix. Payer 200€ une chambre d’hôtel miteuse, bruyante et loin de tout, c’est toujours embêtant, surtout qu’on ne s’en rend compte qu’une fois sur place. Il existe cependant des « solutions » qui permettent d’éviter ce genre de situation. En ce qui me concerne, je suis une vraie connectée, et je réserve tout (ou presque) sur Internet. Et en quelques années,  je suis devenue plutôt douée pour trouver les « bons plans » logement en vacances/week -end. Voici quelques conseils !

Le Couchsurfing, le bon plan des backpackers

J’ai d’abord testé le Couchsurfing. Le principe ? Squatter le « canapé » d’un inconnu, gratuitement, ou presque. Via un site communautaire, on peut rechercher et contacter des « hôtes », en savoir plus sur leur appartement et les « prestations » proposées, et lire les retours d’expériences des gens qui sont déjà passés chez eux.

J’ai d’abord testé ce service en étant hôte. En coloc pendant un an dans un 170m², nous avons reçu des voyageurs du monde entier: Asie, Amérique Latine, Estonie, Canada, Australie… Ca a été une super expérience, de belles rencontres, mais aussi des moments « WTF » (avec ce polonais au prénom imprononçable que nous avons appelé ‘GrrchGrcch’ entre nous qui parlait à sa guitare, cette Argentine qui nous a laissé 3 kilos de ‘gnocchis’ latinos en partant, des auto stoppeuses venues d’Estonie qui se rendaient en Espagne…), mais globalement super enrichissant.

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Chroniques · Voyages

i love rien

(oui, c’est la semaine des titres en angliche) (c’est que je suis bilingue)

Vous le savez, je voyage beaucoup. Enfin, je vais et je viens entre tes reins entre le TGV et les aéroports, entre l’Est et l’Ouest, et parfois le Sud ou le Nord. De la France à l’étranger. De ci, de là, d’ailleurs. Toussa. Je parlais il y a peu des touristes (les autres) qui m’insupportent par leur comportement irrespectueux. Mais parlons un peu… de moi. Moi et le Garçon pensons être de ‘bons’ touristes. Des gens curieux, polis, intéressés par l’environnement qu’ils découvrent et les gens qu’ils rencontrent. Un couple qui aime la nature, la bonne bouffe, les randonnées, la mer, les villes; qui n’a pas peur de marcher des kilomètres pour aller d’un endroit à un autre, ou de tester les coutumes locales.

(ok, en Guadeloupe on s’est quand même payé un gîte de luxe, mais voilà quoi on a goûté de la vraie daurade au barbeq)

Ca, c’est ce qu’on aimerait être. Ou, au moins ce qu’on aimerait que nos rencontres et hôtes de voyage pensent de nous, lorsqu’on leur demande des conseils sur quoi faire, où, quand, comment, que découvrir.

Malheureusement, nous partons avec un handicap majeur. Une caractéristique qui nous empêche – semble-t-il- de ressembler à ce que nous sommes. Qui retient les autochtones (spécialement en France) de nous donner les vrais bons plans, les vrais trucs intéressants à faire, la vraie vie d’ailleurs. Qui leur fait prononcer des phrases telles que: « à partir du moment où vous dites bonjour, s’il vous plait, merci et au revoir, les gens vous rendront service« , ou « vous avez une voiture ? parce qu’à pieds c’est loin, au moins 10 minutes« …

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