(oui, c’est la semaine des titres en angliche) (c’est que je suis bilingue)
Vous le savez, je voyage beaucoup. Enfin, je vais et je viens entre tes reins entre le TGV et les aéroports, entre l’Est et l’Ouest, et parfois le Sud ou le Nord. De la France à l’étranger. De ci, de là, d’ailleurs. Toussa. Je parlais il y a peu des touristes (les autres) qui m’insupportent par leur comportement irrespectueux. Mais parlons un peu… de moi. Moi et le Garçon pensons être de ‘bons’ touristes. Des gens curieux, polis, intéressés par l’environnement qu’ils découvrent et les gens qu’ils rencontrent. Un couple qui aime la nature, la bonne bouffe, les randonnées, la mer, les villes; qui n’a pas peur de marcher des kilomètres pour aller d’un endroit à un autre, ou de tester les coutumes locales.
(ok, en Guadeloupe on s’est quand même payé un gîte de luxe, mais voilà quoi on a goûté de la vraie daurade au barbeq)
Ca, c’est ce qu’on aimerait être. Ou, au moins ce qu’on aimerait que nos rencontres et hôtes de voyage pensent de nous, lorsqu’on leur demande des conseils sur quoi faire, où, quand, comment, que découvrir.
Malheureusement, nous partons avec un handicap majeur. Une caractéristique qui nous empêche – semble-t-il- de ressembler à ce que nous sommes. Qui retient les autochtones (spécialement en France) de nous donner les vrais bons plans, les vrais trucs intéressants à faire, la vraie vie d’ailleurs. Qui leur fait prononcer des phrases telles que: « à partir du moment où vous dites bonjour, s’il vous plait, merci et au revoir, les gens vous rendront service« , ou « vous avez une voiture ? parce qu’à pieds c’est loin, au moins 10 minutes« …