Ca, c’était la température à Montréal cette semaine. Enfin on peut chipoter qu’avec le facteur vent il y a un peu plus ou un peu moins, qu’en température ressentie c’est différent, etc. Tout ce que je sais, c’est que j’ai connu qu’une fois un -26°C, et que c’était froid.
Ca, c’est la température que je vais peut être trouver en sortant de l’aéroport de Montréal-Trudeau dans 10 jours. Lundi 4 février, à 13h30, je décollerai de Roissy pour Montréal. Et je ne réalise toujours pas.
J’avais écrit ce titre de billet le week-end dernier, en prévision d’un post humoristique sur la notion de froid et de neige en France, et puis la semaine a passée, j’ai passé 3 jours à Londres (qui m’ont permis de penser à autre chose, et ça fait du bien), et puis là je rentre et je reçois ce mail que j’attends depuis des mois. La validation définitive de mon Visa. J’ai mon PVT, je suis admise à vivre et travailler au Canada, je pars dans 10 jours, et je balance entre excitation et un genre de « freaking out » parce que putain ENFIN !! Des mois que j’attends ce départ, que je rêve de ma vie future sans trop pouvoir dire si oui ou non je pourrais partir dans les conditions que je voudrais, et là en quelques semaines tout s’est enchaîné: j’ai eu la validation intermédiaire de mon PVT, pris mon billet, trouvé une coloc, et j’ai la confirmation Visa. J’ai presque envie de pleurer tellement c’est pour de bon, parce que j’arrive au bout de cette attente, au bout de mon projet – du moins à un tournant décisif, il faudra encore arriver là bas, m’installer, trouver un job, refaire ma vie. Putain. Je répète putain mais c’est tellement ça, ce sentiment que ça arrive enfin, c’est réel, ça fait des mois que je végète dans l’attente de ce départ et ça y est, je pars dans une semaine à l’autre bout du monde, et je ne réalise toujours pas.