Au quotidien

homework

Ces derniers jours, j’ai testé pour vous… le télétravail

(wééé)

Je vous le disais hier, je suis malade. Un bien vilain truc encore inconnu qui a bousillé mes lymphocytes (NDLR: lymphocyte: petit truc dans ton sang servant à tuer les méchants microbes et te protéger des maladies), du coup, je suis inapte à sortir sous peine de nausées violentes et autres collateral effects.

Mais il faut en rire, hin.

Ayant traversé une semaine de « turbulences » il y a peu, avec à peu près le même état (en moins pire) et un jour sur deux au bureau, l’autre dans mon canapé, j’ai prévu le coup. Lorsque le malaise s’est abattu sur moi lundi midi, j’ai emporté biens informatiques et cahiers dans le cas où mon état durerait (béni soit le jour où j’ai eu un ordi portable à MonJob). Je n’imaginais pas que je finirai par rester trois jours (argh) enfermée chez moi, mais bon, c’est secondaire.

mono repas – petit dej de la journée. oui, les Activia c’est bon pour ce que j’ai

Du coup, entre mon canapé et mon lit, j’essaye de travailler. Dès mon réveil (tardif), autour d’un thé au miel et d’un yaourt (régime light oblige), j’allume mon PC pro. Je lis mes mails. Réponds, en tentant d’éviter les fautes d’inattention (rappelons que j’ai la crève et que si mon état s’améliore – un peu, je reste floue). Je tente de recouper ce qui se passe dans l’open space.

Ah, une nouvelle campagne. Bon. Qui gère. Tiens, j’ai contaminé mon collègue. Ah, mais il est revenu. On travaille avec l’Espagne ? C’est cool.

Je pense à mes stagiaires, qui se débrouillent très bien sans moi. Et même si mes collègues m’écrivent que « je leur manque », j’y crois à peine.

La vérité, c’est qu’après trois jours chez soi, malgré la magie d’Internet, on se sent vite dépassé par les évènements, et complètement inutile. Et même si ça semble plutôt cool de bosser en pyjama sous sa couette, avec le dernier album d’AaRON à fond dans l’appartement, en réalité c’est déprimant.

Tout le monde se dit que rester chez soi de temps en temps, ça pourrait faire du bien. Teeeellement de choses à faire qu’on a jamais le temps de faire. Sauf que ne rien faire, c’est encore pire. Moins tu en fais… moins tu en fais. La vaisselle s’accumule dans l’évier, la lessive reste une journée dans la machine, les bouquins que je devais ranger sont toujours en pile désordonnée depuis dimanche soir, il y a des miettes partout (puisque je mange à moitié sur le canapé), et je n’ai toujours pas passé ce coup de fil à la Sécu (ça risque de m’être pourtant utile si ça continue :/)

En bref: la loose.

Heureusement, le Garçon est parti en exil (lucky him, il a évité de chopper mes microbes), et s’évite donc d’observer ma déchéance ultime.

Il faut vraiment que j’aille mieux. Que je puisse ressortir. Retourner travailler. Porter des fringues décentes.

Après être allée chez le médecin en « pyjama » lundi, hier, comble du pire, je suis sortie chercher des résultats d’analyse, dans la rue, en semaine, avec du monde autour, sans me maquiller.

please somebody save me

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