En ce moment, je cours. Métro boulot dodo soirées copains le Garçon boulot boulot boulot (et comme je blogue souvent à MonJob… ceci explique cela). N’empêche, ça m’embête de pas avoir le temps d’écrire.
Pourtant, il fait soleil sur Paris.
Le mardi soir, on mange des glaces Ben&Jerry’s avec sa stagiaire avant d’emporter par égarde le sac Mark by Mark Zuckenberg d’un Überparisian. Dans le taxi qui traverse Paris, on sourit à cette ville qui ne dort pas encore.
Mercredi, on teste (et approuve) la gym suédoise et on a des courbatures pendant trois jours après. Jeudi c’est le genre de soirée à base de vin, bières et discussions de cul et fous rires, le genre qui fait du bien, parce que malgré tout il y a des gens qu’on voit tous les jours et avec qui on ne discute jamais pour de bon.
Vendredi, après quelques bières d’after work, on s’endort devant Matrix dans les bras du Garçon. Tant pis pour Néo et Morpheus, take the blue pill, la suite sera pour une autre fois.
Samedi on met des talons pour aller au marché (et à la pharmacie, où on apporend à une stagiaire ce qu’est un inhalateur), et puis c’est bientôt l’été, alors on fait de la (presque) ratatouille et ça sent bon dans tout l’appartement. Gustavo Santaolalla en bande originale, bruschettas et vin rouge pour terminer la soirée à refaire le monde. Il est 2 heures du matin.
Dimanche, salade de riz maison et direction Versailles, les jardins. Sieste au soleil, petit vent frais d’Avril. Afida Turner est de sortie sur le Grand Canal et ne sait pas ramer. J’ai toujours les lèvres violettes du vin d’hier soir. Transilien, contrôleurs, nez et pommettes rougies par le soleil. On termine Matrix, qui n’a pas vieilli.
Lundi matin. Gustavo Santaolalla tourne toujours dans mes oreilles et je n’ai toujours pas le temps d’écrire.
Tant pis, ce sera pour une prochaine fois.