Day One. Par un après midi de Mistral sur l’Etang de Berre, nous embarquons à bord d’un vol Ryanair. Ryanair, c’est ambiance « help yourself »: enregistre toi même ton bagage sur Internet. Imprime ta carte d’embarquement. Fais un sourire à la dame. Porte tes bagages jusqu’au tapis de bagages. etc
Trois heures de vol plus tard, et un aperçu du Mont Blanc entre deux nuages (du moins je crois, car personne n’a pu me confirmer, même le Garçon qui dormait comme un bien heureux et qui m’a annoncé après coup qu’il ne savait pas le reconnaitre. c’est pas faute du être monté pourtant !), nous voici à Stockholm. Ou plutôt, Nykoping, aéroport low cost.
Dans le bus qui nous emmène jusqu’au centre, le Garçon se moque: regarde, des lacs ! des forêts ! Parce que non, j’ai pas menti, la Suède, c’est des lacs, des forêts, des maisons rouges, et des champs.
Nous voici à Stockholm. La ville est construite sur des îles. Le soleil qui commence à décliner projette des reflets dorés sur les immeubles modernes et les plans d’eau. Il y a des bateaux partout, Stockholm est comme un port non stop, avec des voiliers et petits moteurs amarrés à chaque quai. Les Suédois sont les descendants des Vikings, et ça se voit.
Le lendemain, le soleil a disparu derrière de gros nuages gris. Notre hôte nous a pourtant annoncé que le temps s’arrangeait. Ah bon. Tant pis, motivés pour découvrir la ville, nous enfilons jeans et pulls et partons en promenade. Au programme: la vieille ville, et puis selon le temps, on verra quoi faire.